Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 kayla ▬ on air, off shore, out of control !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Kayla D. Dreyscott
Kayla D. Dreyscott

    KAYLA release ropes, ship's girl!


Messages : 159
Date d'inscription : 30/04/2010
► Personnalité avatar : kristen goddess stewart ♥
► Études : études de droit
► Citation : underco


& MORE?
Open to write?: Yes!
RELATION SHIP:

kayla ▬ on air, off shore, out of control ! Vide
MessageSujet: kayla ▬ on air, off shore, out of control !   kayla ▬ on air, off shore, out of control ! Icon_minitimeVen 30 Avr - 19:04


KAYLA DALLAS DREYSCOTT

    kayla ▬ on air, off shore, out of control ! 6qjnzm
    Feat kristen goddess stewart ♥️








    ► Caractère
    Mon caractère ? Tout le monde vous dira – principalement – que j’ai un mauvais caractère et qu’il sera dur de me supporter si vous restez avec moi. Cependant, ils se trompent. Il se peut très bien que je sois très gentille avec vous. Ce n’est pas impossible. Je vous dirais même que principalement, je suis une fille très gentille mais qui a ses défauts comme ses qualités. Commençons par mes défauts. Je suis très impulsive comme fille. Quelques fois, sans réfléchir je peux bien faire ou dire des choses, et regretter par la suite. Je suis souvent mon cœur au lieu de ma raison. Ceci peut être aussi compris comme une qualité. Mais ce n’est pas tellement de laisser ses émotions se guider. Vous pouvez le regretter, et c’est ce qu’il se passe chez moi. Sinon, je suis une fille très têtue. J’aime avoir le dernier mot à une conversation, et je déteste avoir tort. Hélas, quelques fois, je sais que j’ai tort mais je ne montre rien. J’essaye d’avoir la tête haute. De plus, j’suis une fille très sensible, très fragile, et très émotionnelle. Mais tout ça, je le cache si je peux. Enfin … Ca m’arrive d’avoir des débordements et de tout faire sortir, et là c’est la crise de nerfs made in Dreyscott. Je déteste qu’on me voit dans mes états de faiblesse, ou encore quand je pleure. Après tout, j’suis une femme. Et une femme a ses faiblesses pas vrai ? Je suis aussi très électrique. Je m’énerve facilement. C’est peut être le seul sentiment que j’arrive encore à faire sortir de moi. Le sentiment de la colère. Enfin, je peux être aussi lunatique et quelque peu jalouse et il m’arrive d’être très fataliste donc de ne fournir plus d’efforts pour me battre. Puis, j’ai toujours gardé mon coté influençable. Beaucoup de personne abuse et profite de mon coté faible pour avoir ce qu’elles veulent. Je me perds souvent dans le passé, et j’arrive jamais à me séparer de cette fameuse bague. Est ce un défaut ? Je déteste parler de moi. Je trouve cela inutile. Sinon mes qualités, j’en ai comme tout le monde. Je suis gentille, comme attentionnée. J’étais une bonne élève sérieuse avant la mort de ma mère. Je peux être une personne de confiance, même si pour moi j’ai du mal à faire confiance aux autres. Je suis attachante, douce, câline, et très gourmande – bah non ce n’est pas un défaut - allant même à être curieuse pour jouer des tours aux personnes que j’aime. J’aime taquiner les gens, ah ça oui ! Après je ne sais pas quelles qualités je peux avoir… Pourtant j’ai des amis, il y en a qui m’aiment. Alors j’ai bien des cotés positifs comme mon coté fêtard … Mais je pense l’avoir perdu. J’arrive plus à montrer certaines choses de moi. Malheureusement, je me renferme dans ma bulle, plus que je ne le pense.
    Mais n’oublions pas que je suis une fille qui a fait une dépression… Et qui voit pratiquement à chaque fois sa vie en noir et non en rose.

    ► Physique
    Hmm et bien pour commencer, on me dit souvent que je suis une fille maigre. Je sais, je suis loin d’être grosse, mais je ne suis non plus pas anorexique ! Rassurez-vous, je me sens en pleine forme et de plus, ce n’est pas de ma faute si j’ai des os de nature très fins. M’enfin bref, j’ai beau être mince, je m’aime comme je suis et ça ne changera rien. Et puis, j’ai quand même ce qu’il me faut là où il le faut. Je ne suis peut-être pas une bimbo aux seins siliconés, mais je plais tout de même. Je dois mesurer dans les… disons… 1.63 mètre. Voir un peu moins… et je suis loin d’être lourde, normal, vu mon corps ! Bon, passons à autre chose… Tiens, passons à la description de mon visage. Je dois vous avouer que j’ai plutôt été gâté, sans me vanter. Mon visage, ovale bien entendu, a des traits bien fins et lisses. De plus, j’ai de la chance de ne plus avoir de boutons ou quoi que se soit qui pourrait gâcher ma peau. Mes yeux sont verts et j’aime bien les maquillés avec un peu de crayon noir et du far à paupière également noir, sans pour autant avoir l’air d’une gothique. J’en mets juste très légèrement, histoire de bien faire ressortir mes yeux et me donner un regard qui tue. Mouahaha. (aa) Bref, je m’égare... J’ai un nez petit et fin, ainsi que de fines lèvres. Bon, il faut croire que presque tout sur moi est fin. Mais c’est ce qui me rend unique, non ? Passons à mes cheveux. Ces derniers sont longs et blonds. J’aime bien varier la façon de me les coiffer, c’est pour cette raison qu’un jour ils sont bien lissés et raides, que l’autre ils sont ondulés et que d’autres, ils sont tout simplement un peu comme si je m’étais pas coiffée le matin… Ce qui peut également être le cas. Pour ce qui est de mes tenues vestimentaires, j’aime également beaucoup variés. J’adore les vêtements classes et stylés, mais il n’est pas rare que je me retrouve avec un simple sweet et une paire de pantalon jeans un peu usé. Et puis, les accessoires, ce n’est pas ce qui manque chez moi. Ce sera tout ? Je peux m’en aller ?

SMILE!

    ► Prénom (aa)
    ► Age 18 ans
    ► Qu'est-ce que tu penses du forum c'est l'plus beau que j'ai jamais et ses admins sont les meilleurs kayla ▬ on air, off shore, out of control ! 982221
    ► Fréquence de connexion à négocier en fonction des péripéties de la vie. ♥️
    ► Code Ok by Kayla ♥️
    ► Exemple de post
    Spoiler:


Dernière édition par Kayla D. Dreyscott le Sam 1 Mai - 10:45, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
Kayla D. Dreyscott
Kayla D. Dreyscott

    KAYLA release ropes, ship's girl!


Messages : 159
Date d'inscription : 30/04/2010
► Personnalité avatar : kristen goddess stewart ♥
► Études : études de droit
► Citation : underco


& MORE?
Open to write?: Yes!
RELATION SHIP:

kayla ▬ on air, off shore, out of control ! Vide
MessageSujet: Re: kayla ▬ on air, off shore, out of control !   kayla ▬ on air, off shore, out of control ! Icon_minitimeVen 30 Avr - 19:19

kayla ▬ on air, off shore, out of control ! 2ytpe69
(c) misery angel
      J'OBSERVAI LE MONDE. IL AVAIT L'AIR NORMAL.


    ___La vie peut prendre parfois des tournures étranges. Les gens ont des rêves, les gens ont de l'espoir. Puis tout s'évapore et la réalité vous rattrape. Cette réalité qui vous tord les tripes à en vomir, un cauchemar éveillé pour ceux qui ne sont pas nés au bon endroit au bon moment. Pour ceux qui n'ont simplement pas de chance. Pour Kayla Dallas Dreyscott, la vie n'a pas toujours été une partie de plaisir. Ce n'est pas un conte de fée, même si l'histoire commence également par « il était une fois ». Mais il ne faut pas vous attendre à y rencontrer des princes et des farfadets. Sauf peut-être dans vos rêves les plus fous...
    ___Il était une fois donc, il était un soir, dans une obscure rue de Londres, dans l'une de ces maisons peu habitables, peu fréquentables, la vie a été donnée. Londres, mois d'octobre. La pluie tombait et un brouillard épais s'étendait sur la belle capitale anglaise. Des cris se sont faits entendre dans une maison close. Ceux d'une femme d'abord, puis ceux d'un nouveau-né. Au milieu d'autres cris indescriptibles, dont on ne pouvait dissocier plaisir et douleur. C'est dans ces circonstances que Kayla est née. Et c'est dans ces circonstances qu'elle allait devoir vivre la première partie de sa vie. Première et misérable partie si l'on peut dire. Si vous vous demandez ce qu'est le mode de vie de la progéniture d'une prostituée accroc à la coke et de son dealer, vous allez pouvoir en juger par vous-même. C'est peut-être bien plus horrible que vous ne vous l'imaginez. Bien qu'avec les années, la petite Dreyscott ait appris à en rire. Il ne restait d'ailleurs plus que ça à faire. Que voulez-vous, c'est l'ironie de la vie. On naît dans l'une des plus belles villes d'Europe, celle qui offre le plus grand nombre de possibilités, celle qui vous ouvre toutes les portes. Celle qui peut réaliser vos rêves les plus fous. Et vous commencez par survivre dans un taudis. Un taudis dont les murs décrépis étaient prêts à s'écrouler à tout instant. Infesté de rats et de cafards. On ne peut pas dire que ce mode de vie ait véritablement plu à cette petite fille autrefois si innocente. Et elle l'a rapidement fait comprendre...

      PART 1.
        je suis un handicapé de l'âme, ma vie est une grande moquerie, un petit machin sans intérêt. |henri loevenbruck|


    ___Londres, toujours. Décembre cette fois-ci. Une averse comme on en voyait peu tombait sur le ville éclairée aux lumières de noël. Période chaleureuse de l'année, synonyme de présents, de famille, d'amour et d'entraide. Noël réchauffe les cœurs et les esprits ? Eh bien pas partout semble-t-il. Les débordement d'amour à en vomir n'étaient pas une tradition chez les Dreyscott. À vrai dire, les jours se suivaient et se ressemblaient tous. Cris, disputes, objets brisés, coups. Le tout amplifié lorsqu'ils avaient assez d'argent à la fin du mois pour s'offrir une petite bouteille de whisky. Ou d'autres choses bien moins saines. Et puis il y avait ces jours où son père s'absentait, – pour faire son trafic ou voir ses maîtresses, peu importe - que Kayla appelait « vacances ». Car pendant qu'il partait voir ailleurs, son corps était au repos. Elle ne devait pas lui servir d'objet. D'objet immonde pour assouvir ses désirs. Ce qu'elle subissait la détruisait à petit feu. Et pourtant, jamais l'idée d'en parler de la traversa. A quoi bon? A quoi briser le rêve que vivait sa mère aux côtés d'un époux si... Imprévisible. Pourtant, elle ne restait jamais enfermée chez elle. L'ambiance de ce qui était censé être son foyer n'était pas des plus réjouissantes. Il lui arrivait d'ailleurs souvent de traîner dans les rues des heures durant, retardant le plus possible l'heure à laquelle elle devrait retrouver son enfer personnel. De toute façon, personne ne s'en souciait. Jusqu'à ce qu'ils la voient rentrer et qu'ils se rappellent qu'ils avaient une fille. Pour les punitions, par contre, son père était doué. Créatif, sadique. Il n'avait jamais aucun remord concernant sa fille. De toute manière, il n'avait pas voulu la garder, lui. Elle n'était qu'une erreur de plus, une preuve de plus qu'il n'était qu'un déchet et qu'il ne valait pas grand chose. Il voyait en elle sa propre dégénérescence. S'il avait honte, c'était bien de lui-même. Mais il ne faisait rien, non rien, pour tenter de se sortir de cet enfer. Il avait depuis longtemps abandonné ne serait-ce que l'idée d'essayer. Kayla, quant à elle, n'était pas prête à suivre ses traces.
    ___En cette nuit de décembre, elle se faisait donc à nouveau attendre. Son but n'était pas d'enrager ses géniteurs, ou peut-être qu'il y avait aussi un peu de ça. Elle voulait simplement goûter encore quelques instants à sa liberté provisoire. Là où personne ne lui dictait sa conduite, à errer dans les rues de Londres sans que personne ne lui demande des comptes. La jeune fille avait bien des amis dans sa classe. Mais elle ne les voyait pratiquement jamais. Solitaire dans l'âme. Solitaire dans sa propre expérience de vie. La présence des autres ne l'aidait en rien, si ce n'est à se souvenir qu'elle était toujours aussi seule. Qu'une fois chez elle, elle affronterait à nouveau seule l'abus de luxure de son père et l'insouciance de sa mère. Celle qui l'avait voulue mais qui était loin de se douter de ce qui se tramait dans son dos. Kayla lui en voulait. Elle lui en voulait même plus que ce père qui la haïssait ouvertement et abusait d'elle dans ses crises de désespoir et de pédophilie. Dans ces moments où la haine contre soi et l'humanité ressort d'une manière peu honorable, et pourtant, d'une certaine manière, légitime. Oui, elle lui en voulait. Elle avait honte et aurait à son tour, voulu hurler sa détresse au monde. Mais le monde n'écoute jamais, c'est bien connu. Alors, elle restait là, au milieu de cette rue déserte, consciente de la pluie qui coulait sur sa peau nacrée, désirant inconsciemment qu'elle nettoierait des plaies plus profondes que celle encore visible sur sa paume glacée. Kayla aimait la pluie. D'une certaine manière, elle effaçait tous ses problèmes. Et puis, quand il pleuvait, on ne faisait pas attention à ses larmes. Elle se sentait comme protégée par cette barrière invisible qui la séparait des autres. Et elle pouvait rester des heures sous cette averse glacée, jusqu'à ne plus rien sentir du bout de ses doigts. Jusqu'à ne plus sentir la douleur des coups de rein de la veille. Son intimité souffrait terriblement. Dans ces moments, même la douleur au creux de sa poitrine paraissait diminuer. Pourtant elle le savait, ce n'était que temporaire. Celle-ci reviendrait. Plus forte et plus cruelle encore. Ça ne s'arrêterait jamais. À moins qu'elle décide un jour d'y mettre un terme. Et là encore, elle n'était sûre de rien. Elle ne faisait qu'espérer. Et jusqu'à présent, l'espoir ne l'avait menée qu'à la déception. Si elle continuait ainsi, sa vie allait finir par anéantir chacun de ses rêves. Elle ne voulait plus rester spectatrice de sa chute. Elle voulait se retenir à quelque chose, devenir quelqu'un. Ou au moins devenir elle-même, se trouver. Elle était loin d'imaginer que se trouver soi-même demandait autant de temps et de sacrifices. Et personne n'était jamais sûr d'y arriver.
    ___Ce soir-là, donc, n'était pas si différent d'un autre. C'était une nuit londonienne, une pluie londonienne, une vie pourrie à la Dreyscott. Et Kayla avait lentement entreprit le chemin du retour, sachant pertinemment ce qu'elle allait y retrouver. À peine la poignée de la porte avait-elle été ouverte que les échos lointain d'une dispute parvenaient à ses oreilles. De l'eau dégoulinait lentement de ses cheveux et vêtements détrempés, le sol craqua sous ses pas qu'elle voulait discrets. Son regard se posa sur le miroir sale, brisé, au milieu du couloir. Il lui envoyait une image tout aussi brisée, lui confirmant une fois de plus que sa vie ici ne se résumerait qu'à cela. Cris et angoisses. Elle voyait le film de sa vie future défiler sous ses yeux comme si elle l'avait déjà vécu. C'était comme ces films que l'on se voit forcés à voir durant les cours, dont les images sont insupportables mais dont on ne peut détacher le regard. Kayla n'en voulait pas. Elle leva ses yeux d'azur sur l'homme qu'elle appelait père. Il l'avait entendue rentrer. Et à son habitude, sa démarche était peu sûr, oscillante. Son regard vitreux, ses yeux qui la dévisageaient avec gourmandise et son visage rouges, l'odeur d'alcool rance qui émanait de lui. Tous les symptômes de sa cuite du soir. Soirée normale, encore une fois, dans la demeure Dreyscott. Les cris à l'encontre de sa fille n'avaient pas le moindre sens. Il ne prenait même pas la peine d'articuler ses phrases. Il les crachait à sa fille sans remords. Puis il finit par ne plus savoir quoi dire. Alors les insultes habituelles commencèrent à pleuvoir en même temps que les coups de sa ceinture bon marché. Kayla les encaissa, comme toujours. Quand ce n'était dans le lit qu'elle terminait, c'était son le mur, le corps mutilait de traces ineffaçables. Parfois, son regard se perdait dans le couloir, se posait sur sa petite sœur âgée seulement de trois ans. Devant la fureur qui émanait de son père, celle-ci regardait la scène, sans comprendre. Kayla aurait voulu lui hurler de partir, d'arrêter de regarder. Les yeux fermés désormais sur une obscurité presque apaisante, elle attendit que son père se soit défoulé. Quelques minutes, peut-être plus. La jeune fille était accroupie au milieu du couloir, seule à nouveau. Seule avec sa peine et les infimes battements de son cœur qui reprenaient un rythme normal. Il lui fallut un moment avant d'ouvrir à nouveau les yeux puis se rendre à pas de loups dans sa chambre. Le calme était tombé sur leur foyer. Son père avait dû s'endormir. Sa mère devait sûrement être au travail. Comme chaque soir et chaque nuit. Kayla avait donc un moment de répit. Mais jusqu'à quand ?
    ___Qui sait si c'est à ce moment-là que tout se fit clair en elle. Si c'est là qu'un semblant de lumière vint traverser son obscurité habituelle, son éternel enfer. Elle ne savait d'où lui venait cette idée, ni si elle allait marcher. Et encore moins si elle était bonne. Tout ce dont elle était sûre, c'est qu'il lui fallait agir vite. Son regard traversa rapidement ce qui avait été sa chambre durant quatorze ans. Une fenêtre dépolie qui donnait sur une ruelle sombre. Des murs dont le papier-peint aux couleurs boisées se décollaient avec lenteur. Un vieux lit, donc le matelas était troué à plusieurs endroits et quelques affaires qui traînaient ici et là. Elle ramassa son sac à dos, celui qu'elle utilisait pour aller en cours. Elle le vida sur le sol et commença à assembler ses affaires. Habits, argent reçu grâce à quelques baby-sittings et autres services, affaires de toilette. Elle descendit dans la cuisine. Son père était affalé sur la table, une bière à la main. Les ronflements emplissaient la pièce, camouflant le bruit des armoires qui s'ouvrent et se referment en hâte. Elle avait récupéré un peu de nourriture, simplement au cas où. Elle était loin de se rendre compte que ces maigres réserves allaient véritablement lui servir jusqu'à la dernière miette. Un dernier regard à son père. Mélange de mépris et de pitié. Plus jamais elle ne reverrait ce connard, elle en faisait le serment.
    ___Pas un mot. Pas un bruit. La porte était restée entrouverte. Kayla était simplement partie.


Dernière édition par Kayla D. Dreyscott le Ven 30 Avr - 19:47, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Kayla D. Dreyscott
Kayla D. Dreyscott

    KAYLA release ropes, ship's girl!


Messages : 159
Date d'inscription : 30/04/2010
► Personnalité avatar : kristen goddess stewart ♥
► Études : études de droit
► Citation : underco


& MORE?
Open to write?: Yes!
RELATION SHIP:

kayla ▬ on air, off shore, out of control ! Vide
MessageSujet: Re: kayla ▬ on air, off shore, out of control !   kayla ▬ on air, off shore, out of control ! Icon_minitimeVen 30 Avr - 19:23

kayla ▬ on air, off shore, out of control ! 149q1w
(c) misery angel




      morcheeba - enjoy the ride

    PART 2.
      You're open to the skyline, you won't want to go back home. In a garden full of angels, you will never be alone. But oh the road is long, the stones that you are walking on have gone. With the moonlight to guide you, feel the joy of being alive. The day that you stop running is the day that you arrive. And the night that you got locked in was the time to decide.
      Stop chasing shadows, Just Enjoy The Ride
      | Morcheeba |


    ___Londres. Mois de juillet. Des rayons de soleil fins et délicats se posaient sur la ville encore endormie. Un début de journée plutôt agréable après les semaines de pluie passées. Les gens allaient se lever, prendre leur petit déjeuner, déposer les enfants à l'école, travailler. Une journée bien normale en somme. Monsieur et madame Tout-le-monde ne se rendaient pas compte de ces autres vie parallèles. De cette adolescente, cloîtrée dans sa chambre. De son précédent échec cuisant quant à sa tentative d'échappatoire. Des coups qu'elle avait prit. Son corps entier avait hurler de douleur. Seules ses lèvres avaient refusé le moindre son. Kayla avait supporté, en silence et les yeux secs, les immondices que son père lui réservaient. Sale porc. Un jour elle aurait sa vengeance. Et ce jour-là, il paierait pour toutes les saloperies qu'il lui avait fait subir durant seize ans. Seize ans de supplice. De honte, d'humiliation. De secret beaucoup trop lourd pour la fragile enfant qu'elle était. Un soupir. Ce vieux con hurlait que son estomac avait faim. Quant à elle, elle avait soif. Soif de vengeance. Elle s'exécuta, comme à chaque fois. Quant elle remonta les escaliers après avoir terminée la vaisselle, quelques voix lui parvinrent du haut des escaliers. « Tu sais que tu es jolie, ma petite puce? Très... Sublime. » Il ne lui en fallut pas plus pour comprendre instantanément de quoi il s'agissait. Ces paroles, elle les avait entendu neuf ans auparavant. Elle n'avait que sept ans. Son sang ne fit qu'un tour. Qu'il s'occupe d'elle s'il le désirait, mais qu'il laisse la petite dernière en paix. Une de ses filles, cela ne lui suffisait pas? Hors d'elle, Kayla grimpa les escaliers quatre à quatre. En haleine, elle se trouva face à une scène qu'elle ne désirait pas se voir répéter. « Immonde salaud! » Et sans réfléchir elle se jeta sur lui, touts griffes dehors. Ce ménage n'avait que trop duré. Elle ordonna à sa sœur de s'enfermer à double tour dans sa chambre. Ce qu'elle fit sur le champs. Kayla, elle, entama un combat qui devait rester dans sa mémoire. Et sur son corps. Les coups pleuvaient, dotés d'une violence inouïe. Elle tentait avec la rage du désespoir de le faire tomber, de le déséquilibrer. Kayla pensa que son corps était en lambeau. Elle faillit abdiquer lorsqu'un miracle se produisit. La masse défigurée de ce qui lui avait servi de père basculait lentement en arrière. Ses bras tendus vers elle, en une muette prière. La jeune femme recula. Prise de nausée. Elle ne fit rien pour éviter le drame. Cette chute de deux étages. Ce visage éclaté contre le sol. Le sang. L'absence de battement de cœur.
    ___Une petite main serra très fort la sienne. Louise. Sa cadette. Brusquement elles s'étreignirent à s'étouffer. Leurs malheurs étaient terminés. Elles n'auraient plus rien à craindre à présent. Mais il fallait faire vite. Appeler les ambulances. Appeler sa mère. Ce qu'elle fit avec un sang-froid nouveau. Etait-ce un avant goût de la nouvelle Kayla? Pas si sûr. Mais son sens du devoir envers sa famille prenait le dessus. Très vite sa maison fut une fourmilière d'ambulancier, policier et inspecteur. Pressant Louise contre elle, elle répondit à de nombreuses questions. Cet homme qui lui posait des questions était sympa. Elle ressentit envers lui une vive sympathie et lui raconta l'histoire. Toute l'histoire. Depuis le premier jour de ses sept ans jusqu'à ses seize ans. La sentence était sans appel: il lui faudrait passer devant le juge des enfants. Cette nouvelle l'ébranla. La Justice allait-elle la condamner pour des choses qu'elle avait subie? L'inspecteur la rassura d'un sourire, et d'une pressa de la main sur son épaule. A ce moment-là, arriva sa mère. Ce fut la seule fois où Kayla éclata en sanglots. Le désespoir, la douleur de celle qui l'avait mise au monde se lisaient dans ses yeux. Elle se sentait coupable. Coupable de n'avoir rien su. Rien vu. Rien soupçonné.
    ___« Mademoiselle Kayla Dallas Dreyscott. Posez la main droite sur le livre situé devant vous et prononcé à voix haute: je jure de dire la vérité, rien que la vérité » Tremblante, elle s'exécuta. S'en suivi le procès le plus angoissant et le plus long de toute son existence. Deux jours. Deux jours d'attente, d'haleine affolée. Les trois femmes restaient soudées. Elles devaient s'unir face à cette pourriture qui, même morte, continuait à les hanter. Kayla l'avait vu. Son visage écrasé, ses traits méconnaissables. Cette bouillie qui lui servait de nez, de lèvres. Elle avait courut jusqu'au jardin pour vomir tripes et boyaux. Mais l'incident était passé. Clos. Le juge reprenait la parole, ce qui la fit légèrement sursauter. Une main dans celle de sa mère, et l'autre dans celle de Louise, elle attendait la sentence. Elle se voyait déjà persécutée par les autorités. Réduite à l'état de fantôme, car devant préserver sa liberté. « Le feu Anthony Aaron Dreyscott est accusé de pédophilie envers ses deux enfants, Kayla, seize ans et Louise, sept ans, ainsi que de violence envers l'aînée. Kayla Dallas Dreyscott a utilisé son droit de légitime défense pour préserver sa cadette et sa propre personne. Je déclare cette enfant innocente, et ce procès terminé. » Un coup de marteau retentit en écho. Elle y était parvenu. Elle avait réussi.
    ___Kayla sortit du tribunal, suivie par sa mère et sa petite sœur. Elle ne réalisait pas. Le soleil qui l'accueillit à sa sortie réchauffa sa peau trop longtemps restée glaciale. Les douleurs et cicatrices resteraient présentes à jamais. Jamais elle n'oublierait le moindre détail de ses seize années passées en enfer. Il lui semblait que la vie était belle, à présent. Les gens lui paraissaient chaleureux, rassurants. Les démons de son enfance étaient remplacés par les rayons du soleil sur son visage. Sa mère le leur avait annoncé deux jours plus tôt: « lorsque le procès sera fini, nous irons nous installer à Los Angeles. » Los Angeles. La Cité des Anges. De la lumière. Une nouvelle vie l'attendait. Peut-être plus dure, peut-être plus belle. Quoiqu'il en soit, jamais Kayla n'avait sourit ainsi à ce futur qui l'attendait. Là-bas.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé





kayla ▬ on air, off shore, out of control ! Vide
MessageSujet: Re: kayla ▬ on air, off shore, out of control !   kayla ▬ on air, off shore, out of control ! Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

kayla ▬ on air, off shore, out of control !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: HORS-JEU :: « MY NAME, MY LIFE AND THE OTHERS » :: « ACHEVEES »-